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Proposition de loi visant à prévenir les ingérences étrangères en France

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Résumé officiel
La France est confrontée à des menaces croissantes dingérences étrangères, ce qui nécessite des mesures législatives plus fortes. Un projet de loi proposé dans le rapport annuel d'activité 2022-2023 de la délégation parlementaire pour le renseignement vise à protéger la nation en introduisant un système d'enregistrement obligatoire pour les acteurs qui influencent la vie publique française au nom d'une puissance étrangère. Le registre sera géré par la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique, et le non-respect entraînera des sanctions pénales. Le texte aborde deux points principaux: l'article 2 exige un rapport annuel sur les menaces étrangères à la sécurité nationale soumis par le gouvernement au Parlement; et l'article 3 propose d'étendre l'utilisation des techniques de renseignement, telles que les algorithmes, pour défendre et promouvoir les intérêts nationaux, et pas seulement pour la prévention du terrorisme. En outre, l'article 4 suggère d'étendre les procédures de gel des avoirs, limitées à la lutte contre le terrorisme, à l'ingérence étrangère.
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Le droit international, en particulier à travers les principes énoncés par la Charte des Nations Unies, impose une règle fondamentale de non-ingérence dans les affaires internes des États souverains. Voici un résumé des principaux éléments du droit international concernant les ingérences étrangères dans un pays : 1. Principe de souveraineté nationale • Chaque État est souverain et indépendant, et il a le droit de gérer ses affaires intérieures sans ingérence extérieure. Ce principe est l’une des pierres angulaires du droit international. L’article 2(1) de la Charte des Nations Unies affirme que les États sont égaux en droit, et leurs souverainetés doivent être respectées. 2. Interdiction de l’usage de la force (Article 2(4) de la Charte des Nations Unies) • L’article 2(4) de la Charte des Nations Unies stipule qu’aucun État ne peut recourir à la force ou à la menace de l’usage de la force contre l’intégrité territoriale ou l’indépendance politique d’un autre État. Cela comprend des invasions militaires, des occupations, ou toute autre forme d’intervention armée non sollicitée. • Il est interdit d’utiliser la force ou de participer à des actions qui compromettent la souveraineté d’un État, sauf en cas de légitime défense (article 51 de la Charte) ou dans le cadre d’une action autorisée par le Conseil de sécurité de l’ONU. 3. Principe de non-ingérence dans les affaires internes (Article 2(7) de la Charte des Nations Unies) • L’article 2(7) de la Charte interdit explicitement toute ingérence dans les affaires intérieures d’un État. Cela inclut des actions politiques, économiques ou culturelles visant à influencer un autre État, sauf en cas de menace à la paix ou d’autorisation spécifique du Conseil de sécurité de l’ONU. • Ce principe vise à garantir que les États puissent déterminer librement leur propre destin, y compris en matière de gouvernance, de politiques économiques, et d’autres questions internes, sans influence ou manipulation extérieure. 4. Exception : Le droit d’ingérence humanitaire (Responsibility to Protect – R2P) • Dans certaines circonstances extrêmes, comme lors de génocides, crimes contre l’humanité, crimes de guerre ou nettoyage ethnique, la communauté internationale peut invoquer le principe de responsabilité de protéger (R2P) pour intervenir dans un pays afin de protéger des populations civiles en danger. Cette exception, toutefois, ne peut être mise en œuvre que sous l’autorisation du Conseil de sécurité de l’ONU. • L’ingérence humanitaire n’est légitime que lorsqu’elle vise à prévenir des violations massives des droits humains, et doit se faire conformément aux résolutions de l’ONU. 5. Intervention autorisée par l’ONU • Le Conseil de sécurité des Nations Unies a la capacité d’autoriser des ingérences dans les affaires d’un pays, sous forme d’interventions militaires, de sanctions économiques ou d’autres mesures, lorsqu’il détermine que la situation dans ce pays constitue une menace à la paix et à la sécurité internationales (Chapitre VII de la Charte des Nations Unies). • Ce type d’intervention se produit généralement après l’adoption de résolutions du Conseil de sécurité, comme ce fut le cas dans certaines crises humanitaires ou conflits armés. 6. Légitime défense (Article 51 de la Charte des Nations Unies) • Un État peut invoquer la légitime défense (individuelle ou collective) si un autre État commet un acte d’agression. Dans ce cas, l’État attaqué peut riposter militairement ou appeler ses alliés à l’aider à se défendre. Ce recours à la force est permis jusqu’à ce que le Conseil de sécurité de l’ONU prenne les mesures nécessaires pour rétablir la paix.
Policiers et militaires - 91 - 21/10/2024
Le TOP commentaire POURlike
on la constate vis à vis d’Israel et on n’a même des députés qui l’on choisit ouvertement et personne ne bouge
Cadres de la fonction publique - 97 - 20/03/2024
Le TOP commentaire CONTREdislike
Vous voulez parler des ingérences US c'est ça ? (L'ami américain, Eric Branca). Ça me semble difficile des les limiter tant elles sont omniprésentes. Laissez tomber.
Retraités - 86 - 09/03/2024
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