Proposition de loi visant à reconnaître et à sanctionner la discrimination capillaireRecevoir des alertes

La discrimination liée à la coiffure et à la texture est largement discutée aux États-Unis et au Royaume-Uni, mais largement ignorée en France. Une décision récente dun tribunal français a jugé qu'Air France avait commis une discrimination en interdisant à un steward de porter des tresses. De nombreuses femmes d'origine africaine aux États-Unis changent leur coiffure avant les entretiens d'embauche en raison d'un manque de professionnalisme perçu. Michelle Obama s'est sentie obligée de se lisser les cheveux pendant la présidence de son mari. Certains États américains et le Royaume-Uni ont adopté une législation pour lutter contre la discrimination envers les cheveux. La Commission européenne des droits de l'homme soutient le droit de porter des afros dans les écoles britanniques, tandis que le directeur de l'Observatoire de la discrimination de la Sorbonne affirme que les cheveux peuvent affecter les perspectives de carrière. Une étude du NIH révèle que l'utilisation de produits capillaires pour démêler les cheveux augmente le risque de cancer de l'utérus, tandis qu'une autre étude associe ces produits aux fibromes. Le port de cheveux naturels est lié à l'estime de soi et le droit de les porter devrait être protégé par la loi. Une artiste guadeloupéenne, Guylaine Conquet, a également abordé cette question à travers son exposition à Miami. L'article souligne que le système pénal proposé est conforme au principe de non-discrimination énoncé dans le Code du travail, le Code général de la fonction publique et l'ordonnance de 2005 concernant les fonctionnaires polynésiens français.