Proposition de loi relative à l’interdiction du hijab dans la pratique du sport
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Déposé le 20/07/2023
Emmanuelle Menard,NIEn savoir plus
De quoi s’agit-il ?
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Résumé officiel
Le Conseil dÉtat français a statué en faveur du pouvoir des fédérations sportives d'interdire les symboles religieux dans les compétitions, invoquant la nécessité de garantir la sécurité et la laïcité dans le sport. La décision intervient après qu'une femme portant le hijab a attaqué l'interdiction de la Fédération française de football des joueurs voilés. La décision souligne également l'importance du sport en tant que force unificatrice et la nécessité de règles universelles qui favorisent une concurrence loyale. L'interdiction de porter le hijab dans le sport est nécessaire pour assurer la neutralité et l'égalité, promouvoir la sécurité et l'intégration sociale et préserver l'intégrité du sport. Il aide à maintenir un environnement neutre, protège la liberté personnelle et permet à tous les joueurs de se concentrer sur le jeu sans que les différences religieuses ne deviennent des obstacles à l'intégration. Les produits, services et expériences innovants sont de plus en plus importants pour les entreprises qui veulent se différencier et rester en avance sur la concurrence.
La position des autres citoyens
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L’interdiction du hijab dans les domaines du travail et du sport constitue une atteinte directe aux droits humains fondamentaux, tels qu’ils sont définis par le droit international. La Déclaration universelle des droits de l’homme (article 18) et l’article 9 de la Convention européenne des droits de l’homme garantissent à chaque individu la liberté de manifester sa religion dans la sphère publique et privée. Empêcher des femmes de porter le hijab au travail ou dans le sport ne repose sur aucun fondement légitime et va à l’encontre de ces principes universels.
Au travail, l’interdiction du hijab est souvent justifiée par une fausse interprétation de la laïcité, alors que celle-ci, notamment en France avec la loi de 1905, garantit la liberté de conscience sans viser à restreindre l’expression religieuse, tant que celle-ci ne perturbe pas l’ordre public. Empêcher une femme de porter le hijab au travail est une discrimination directe fondée sur la religion, qui viole les principes de liberté d’expression et d’égalité. Le port du hijab n’affecte en rien les capacités professionnelles d’une personne et ne constitue pas une entrave à la productivité ou aux relations professionnelles. Ce type d’interdiction ne fait que marginaliser des groupes déjà vulnérables.
Dans le sport, l’interdiction du hijab est également injustifiable. Le sport est censé être un espace d’inclusion, d’égalité et de respect mutuel. Comme le stipule l’article 10 de la Charte internationale de l’éducation physique et du sport, “la pratique du sport est un droit fondamental pour tous, sans distinction de race, de religion, ou de sexe”. Exclure des femmes musulmanes en raison de leur choix vestimentaire est contraire à ces valeurs. Des milliers d’athlètes ont montré que porter un hijab n’a jamais empêché d’exceller dans une discipline sportive.
L’article 19 du Pacte international relatif aux droits civils et politiques rappelle que chacun a le droit de s’exprimer, y compris à travers des choix vestimentaires comme le hijab. Interdire ce choix, que ce soit au travail ou dans le sport, est une restriction abusive de la liberté d’expression, fondée sur des stéréotypes et des préjugés.
Ces interdictions ne sont ni des questions de neutralité ni de sécurité, mais relèvent d’une forme de discrimination, qui cible particulièrement les femmes musulmanes. Ce n’est rien d’autre qu’une exclusion déguisée, fondée sur le racisme et l’islamophobie.
En conclusion, l’interdiction du hijab dans le sport et sur le lieu de travail est contraire aux principes de droits humains, aux conventions internationales et aux valeurs d’inclusion. Ces mesures doivent être perçues pour ce qu’elles sont : des actes discriminatoires qui n’ont pas leur place dans une société respectueuse de l’égalité et de la liberté de chacun.
Le TOP commentaire POUR
Toutes les religions quelque soit la pratique ne doivent pas interférer avec espace public et ne devrais uniquement rester dans la sphère priver.Pas de signes religieux à ni à l’école ni dans toutes activités sportives amateurs de loisirs ou professionnels ni dans les administrations publiques et les institutions comme l’assemblée national le sénat ect….
Le TOP commentaire CONTRE
Va te rhabiller, madame la modeuse !
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