Proposition de résolution invitant le Gouvernement à accorder l’asile politique à Julian Assange et à faciliter l’accès au statut de réfugié pour les lanceurs d’alerte étrangersRecevoir des alertes

En 2019, le président Emmanuel Macron a déclaré que la liberté de la presse et la liberté individuelle devaient être protégées. Cependant, dans le cas de Julian Assange, les deux libertés sont violées. Assange, journaliste et fondateur de WikiLeaks, a révélé les crimes de guerre commis par les États-Unis en Irak et en Afghanistan, ainsi que lespionnage du palais de l'Élysée et de plusieurs ministres français. Pour cela, il a été soumis à une persécution judiciaire impitoyable pendant treize ans. Aux yeux du gouvernement français, Assange est un allié et un garant de son indépendance qui est persécuté pour avoir fait son devoir de journaliste. Malgré les appels à la France pour lui accorder l'asile, le pays est resté silencieux. L'ONU et l'APCE ont appelé à la libération immédiate d'Assange et à une indemnisation pour les mauvais traitements qu'il a subis. Le Parlement européen et le Conseil de l'Europe appellent à la protection des lanceurs d'alerte et à la libération de Julian Assange. Le gouvernement australien et les médias internationaux exigent également la fin de sa poursuite. Le monde salue le rôle d'Ellsberg dans les Pentagon Papers, tandis que l'épreuve d'Assange est assistée passivement. Abandonner Assange serait un affront à la justice et à la liberté d'information. La France doit accorder l'asile à Assange et faciliter le statut de réfugié pour les lanceurs d'alerte et les journalistes étrangers.