Proposition de loi pour une chasse plus respectueuse de la nature et de ses usagesRecevoir des alertes

L'augmentation du nombre d'accidents de chasse et l'insécurité qui en découle pour les Français est un problème sérieux auquel il faut faire face. Comme en témoignent les nombreux articles de presse, la seule saison 2020-2021 a connu 80 accidents de chasse, dont 7 mortels, alors que le nombre d'incidents impliquant des non-chasseurs est en augmentation. Le gouvernement français, ainsi que la Fédération nationale des chasseurs (FNC) et l'Office national de la chasse et de la faune sauvage (OFB), ont déclaré que le nombre d'accidents de chasse a diminué pour la saison 2021-2022. Cependant, cela ne suffit pas à apaiser l'anxiété et l'insécurité ressenties par les promeneurs, les randonneurs, les cueilleurs de champignons, les cyclistes et les autres citoyens. En France, la chasse est toujours autorisée bien qu'elle soit rejetée par la majorité des citoyens. C'est pourquoi il est nécessaire de mettre en place des lois qui réglementeraient et limiteraient la chasse en l'interdisant le week-end, les vacances scolaires, les jours fériés et en interdisant certaines pratiques cruelles. Ces pratiques comprennent la chasse à courre et certaines méthodes de chasse traditionnelles telles que la chasse à la glu, à la tendelle, à la matole, à la pantes, la chasse tendre au vanneau, la chasse tendre à brancher et la chasse en enclos. La chasse à courre est une pratique particulièrement cruelle, faisant souffrir et traquer l'animal pendant des heures jusqu'à épuisement. Il est déjà interdit dans de nombreux pays européens et devrait l'être également en France. Cet article se concentre sur les activités de chasse commerciale qui se déroulent dans des espaces clos, tels que des fermes. Ces activités, uniquement récréatives, ne profitent pas à l'équilibre agro-sylvo-chasse et peuvent être dommageables pour les cultures. Afin de protéger la propriété privée et de limiter l'enchevêtrement des espaces naturels, l'article 3 de la Loi 134 a été amendé, tel que proposé par Mme Lisa Belluco et le groupe environnemental. Cet amendement vise à limiter ces activités et à assurer la protection des habitats naturels et des propriétés privées dans les espaces clos.