Proposition de loi tendant à la création d'une commission permanente aux collectivités territoriales et aux outre-mer
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Déposé le 11/04/2024
Davy Rimane,GDREn savoir plus
De quoi s’agit-il ?
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Résumé officiel
Le principe de légalité devant la loi autorise la différence de traitement dans des situations spécifiques, et ce concept est au cœur de la constitution française. La décentralisation est une priorité depuis les années 1980, entraînant des changements législatifs. La révision constitutionnelle de 2003 et les lois subséquentes ont accordé aux autorités locales une plus grande autonomie, renforçant l'indivisibilité républicaine et l'autonomie locale. Les lois récentes ont renforcé cette tendance, permettant une différenciation des pouvoirs des collectivités locales en fonction de caractéristiques spécifiques. Le texte traite de la différenciation de l'attribution et de l'exercice des pouvoirs pour les collectivités locales sur la base de différences objectives dans leur situation, en assurant un traitement proportionné et cohérent. Les régions et les départements peuvent désormais proposer des adaptations législatives aux particularités locales, la loi étendant cette possibilité à tous les départements. Les lois sur la décentralisation sont en vigueur depuis quarante ans et il est essentiel que l'État s'adapte aux réalités territoriales pour donner corps au principe d'organisation décentralisée. La garantie d'une marge de manœuvre locale et la préservation du pouvoir d'action des représentants élus sont essentielles à l'efficacité des politiques publiques. Les réglementations sur l'artificialisation nette zéro (ZAN), créées par l'administration centrale sans la participation des représentants élus, sont difficiles à appliquer. Bien qu'il y ait une volonté de décentralisation, il est crucial que le troisième acte de décentralisation prenne en compte les caractéristiques uniques des territoires et les besoins de leurs populations. Cela permettrait d'élaborer des normes plus intelligentes, utiles et efficaces, et de mieux adapter les politiques publiques. Cependant, les efforts actuels pour re-centraliser et supprimer les recettes fiscales locales entravent les progrès et mènent à des impasses. La Cour de justice envisage de modifier l'article 73 de la Constitution pour étendre l'autonomie d'adaptation des lois aux collectivités locales volontaires, révélant les attentes partagées des territoires d'outre-mer et des territoires hexagonales en tenant compte des particularités locales. Les territoires d'outre-mer, bien que géographiquement éloignés, présentent des particularités distinctes qui nécessitent une attention particulière dans les dispositions législatives et réglementaires. Cette intention vise à réduire les différences souvent injustifiées entre la métropole et les DOM-TOM causées par les retards dans l'adaptation des textes étrangers. La Constitution établit une législation spéciale pour les collectivités d'outre-mer, à l'exception des lois sur la souveraineté. Chaque territoire a un statut spécifique, avec des lois adaptables à ses besoins. Toutefois, cette complexité entraîne souvent des retards dans l'application des mesures. La prise en compte de ces questions favoriserait un contrôle accru des politiques publiques locales et une égalité plus effective devant la loi.
La position des autres citoyens
Le commentaire le plus récent
assez de depenses inutiles!!!
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Créer, créer, toujours créer ... Avec quel argent ?
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