Proposition de loi visant à reconnaître et protéger la santé menstruelle et gynécologique dans le monde du travail
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Déposé le 20/02/2024
Sébastien Peytavie,ÉcologisteEn savoir plus
De quoi s’agit-il ?
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Synthèse générée automatiquement
Résumé officiel
En France, 15,5 millions de personnes âgées de 13 à 50 ans ont leurs règles, avec une moyenne de 38 ans de menstruation, en utilisant 11 500 protecteurs menstruels, dont le coût varie entre 8 000 et 23 000 euros. Lendométriose affecte 10% des femmes et des personnes en âge de procréer, provoquant des douleurs et conduisant à une moyenne de 8 ans de courses médicales. Les règles douloureuses touchent près de la moitié de la population, mais sont souvent invisibles en raison de la normalisation sociétale. La question de la menstruation est une préoccupation de santé publique et il est essentiel de tenir compte de la santé menstruelle et gynécologique au travail. Les auteurs proposent un arrêt de travail pour menstruation invalidante, couvert par la sécurité sociale et d'une durée maximale de 13 jours, sans période d'attente ni limite mensuelle. Cette mesure protège les individus d'un comportement discriminatoire potentiel et offre des solutions flexibles pour différentes situations. Le projet de loi intègre ce mécanisme dans des mesures plus larges visant à transformer le lieu de travail et à améliorer le soutien à la santé menstruelle et gynécologique. La loi prévoit un arrêt de travail une fois par an en cas de menstruation invalidante, organisé de manière indépendante via la plateforme en ligne Ameli ou le fonds d'assurance maladie primaire associé. Il permet également aux employés de travailler à distance pendant ces périodes et inclut la santé menstruelle et gynécologique comme sujet de négociation collective dans les secteurs privé et public. Il veille à l'intégration de ces questions dans la médecine du travail et assure des visites d'information et de prévention.
La position des autres citoyens
Le commentaire le plus récent
Arrêtez avec les délires woke : il n'y a que des femmes qui peuvent avoir des menstruations.
Le TOP commentaire POUR
est ce que l,on doit impérativement faire une loie pour ces désagréments
il faut rester humain dans cette société, cela doit être octroyé et compris par les employeurs.
Le TOP commentaire CONTRE
Je hais ces mecs qui surfent sur la vague du repentir. Tous des machos !
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