Proposition de loi relative aux mineurs non accompagnésRecevoir des alertes

U Le nombre de mineurs étrangers accompagnés arrivant en France a augmenté, la Côte dIvoire, la Guinée et la Tunisie étant les principaux pays d'origine. Le nombre de filles qui sont des mères célibataires a augmenté et le coût des soins pour chaque enfant est estimé à 50 000 € par an. Les ministères sont chargés d'héberger et de prendre soin de ces mineurs, avec un financement atteignant près de 10 milliards d'euros. Cependant, les ministères ont un contrôle limité sur la gestion des flux migratoires, qui est une compétence royale. La loi Taquet vise à améliorer le soutien aux jeunes adultes de 18 à 21 ans en introduisant de nouveaux dispositifs et moyens dédiés. La loi aborde les défis auxquels sont confrontés des jeunes en particulier, y compris les mineurs non accompagnés, ceux qui sont sous l'influence du réseau et ceux qui vivent dans des zones isolées où l'accès aux soins médicaux est limité. La loi assure également une répartition équitable des MNA sur le territoire et exige l'utilisation du fichier AEM pour prévenir le nomadisme administratif. Le texte aborde une proposition visant à créer un troisième statut pour les jeunes migrants, reconnaissant que beaucoup d'entre eux prétendent être des mineurs pour bénéficier des politiques de protection. Les suggestions incluent la création d'une approche plus équilibrée de l'immigration et du séjour, l'examen d'un accord de \donner et recevoir\" avec les pays d'origine, et l'élimination du fardeau financier pour les départements s'ils ne respectent pas la loi. Le président du département d'Ain a suspendu l'accueil des mineurs non accompagnés, tout en abordant les réorientations de l'unité nationale. Cette décision intervient alors que la plupart des départements sont en crise en raison de la situation inacceptable de ces mineurs.