logo
Informez-vous et impliquez-vous sur les lois qui vous concernent
profile

Proposition de loi visant à reconnaître la responsabilité de l’État et à indemniser les victimes du chlordécone

En savoir plus
en savoir plus
De quoi s’agit-il ?
En 1 minute
Synthèse générée automatiquement
Résumé officiel
Le chlorédécone, un insecticide toxique, a été utilisé de 1972 à 1993 en Guadeloupe et en Martinique pour lutter contre les coléoptères de la banane, bien quil ait été classé comme un possible cancérogène. L'insecticide, également connu sous le nom de Kepone, a causé de graves problèmes de santé aux ouvriers et a pollué la rivière James en Virginie. Le pesticide a pénétré les sols et affecté les eaux souterraines, entraînant une contamination environnementale à long terme et des problèmes de santé pour les travailleurs agricoles dans les régions touchées. La contamination des terres agricoles et des zones côtières de la Guadeloupe et de la Martinique par le chlordecone a entraîné une pollution importante des sols et des eaux, affectant les industries de l'aquaculture et de la pêche. Des niveaux élevés de ce produit chimique dans le poisson présentent des risques pour les consommateurs, tandis que les coûts de nettoyage sont estimés à 3,2 milliards d'euros. Les interdictions de pêche ont obligé les pêcheurs à s'aventurer plus loin de leurs zones habituelles, ce qui a accru la pression sur les zones côtières non polluées et a nécessité des investissements importants en équipement. La contamination par le chlordecone aux Antilles affecte l'environnement, l'agriculture et la santé des résidents. Il a été lié au développement du cancer de la prostate, et est maintenant officiellement reconnu comme une maladie professionnelle. La population touchée doit faire face à des critères et conditions complexes pour demander une indemnisation, et la situation globale a de fortes conséquences économiques pour les industries locales. Au total, 150 dossiers ont été reçus, dont 80 ont abouti à un accord et d'autres réponses sont en cours d'examen. C'est un petit nombre comparé aux 77% des 12.700 travailleurs de la banane dans les Antilles qui ont pu être exposés au chlordecone. L'étude Hibiscus a détecté sa présence dans le sang de 9 femmes sur 10, ce qui est inquiétant. Une vaste étude de cohorte mère-enfant, TIMOUN, a montré un risque accru de prématurité et d' impacts hormonaux chez les enfants exposés pendant et après la naissance. D' autres études sont nécessaires pour déterminer les effets potentiels sur la puberté et les hormones sexuelles. Une structure indépendante devrait être créée pour l'indemnisation des victimes du chlordecone, la Commission d'enquête de 2019 ayant souligné la responsabilité de l'État dans le scandale. Entre 1993 et 2002, la gestion des stocks a été désastreuse, ce qui a entraîné des problèmes environnementaux et sanitaires. Les distributeurs, les fabricants, les associations commerciales et les grandes exploitations de bananes sont tous responsables dans une certaine mesure. L'État est reconnu responsable et doit mettre en œuvre des mesures de réparation. Le manque d'informations sur les comités de toxicologie qui se sont réunis entre 1972 et 1989, lorsque l'usage de la chlordécone a été renouvelé, a soulevé des questions. Le professeur René Truhaut a mis en garde contre les dangers de la chlordécone en 1981, et les autorités ont été informées de sa présence dans l'eau en 1991. Un fonds d'indemnisation pour les victimes du chlordecone et du paraquat a été proposé, mais n'a pas pu être examiné en séance. Le scandale du chlordécone dans les Caraïbes a porté atteinte à la confiance entre les pouvoirs publics et la population, ce qui a conduit à la reconnaissance de la responsabilité de l'État et à l'indemnisation des victimes. Le scandale a conduit à une demande de reconnaissance officielle de la responsabilité de l'État, d'une autorité indépendante pour soutenir et indemniser les victimes, et d'une loi visant à \zéro chlordécone\". Il convient également de créer un comité de suivi chargé de surveiller les politiques publiques de lutte contre les effets de la chlordécone.
La position des autres citoyens
Le commentaire le plus récent
Des scandales vite mis sous le tapis … l’OM n’est plus un morceau de la la nation . trop de différences entre la métropole et les OM…
Professeurs, professions scientifiques - 97 - 18/03/2024
Le TOP commentaire POURlike
Avant l utilisation d un produit, les tests de toxicité doivent être fait ou sont faits. En conséquence, tout est connu à l avance en terme de dangerosité
Professions libérales - 47 - 28/02/2024
Le TOP commentaire CONTREdislike
pourquoi indemniser les victimes quand on peut éviter d’en avoir en sanctionnant et en interdisant les responsables (ex: Monsanto… pour n’en citer qu’un) ?
Employés administratifs d'entreprise - 78 - 15/03/2024
Prenez position
209 avis ont déjà été déposés
Il est encore temps de donner votre avis !
likeabstaindislike