Proposition de résolution visant à préserver l’interdiction des plantes issues des nouvelles techniques génomiques, et garantir une souveraineté des paysans sur leurs propres semences
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Déposé le 08/01/2024
Lisa Belluco,ÉcologisteEn savoir plus
De quoi s’agit-il ?
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Résumé officiel
La Commission européenne a proposé un règlement visant à exclure les organismes issus de nouvelles techniques génomiques (TNG) du cadre réglementaire des OGM dans lUE. Cela permettrait de déréglementer la culture et la vente des plantes obtenues par des méthodes de sélection naturelle, la majorité de ces plantes étant considérées comme équivalentes à celles issues de la sélection conventionnelle. Le règlement est actuellement en discussion, certains États membres espérant l'adopter avant les élections de juin. Le débat sur la question de savoir si les plantes obtenues par l'intermédiaire d'OGM sont considérées comme des OGM est contradictoire, avec des opinions différentes sur leur statut naturel. Indépendamment de ce débat, les végétaux obtenus à partir d'OGM devraient rester réglementés, conformément aux principes de précaution et d'action préventive, tels qu'énoncés dans le traité sur le fonctionnement de l'Union européenne et dans la charte de l'environnement. Le principe de précaution devrait être appliqué pour évaluer les risques liés aux nouveaux organismes génétiquement modifiés (OGM), en particulier ceux qui affectent les écosystèmes, la biodiversité génétique et la santé humaine. Bien que des études soient en cours, aucune expertise complète n'est disponible. La charge de la preuve incombe à ceux qui prônent le déploiement de la technologie. En raison de dommages potentiels irréversibles, il est préférable de prévenir les dommages. Par conséquent, il convient de faire preuve de prudence lorsqu'il s'agit d'autoriser la culture d'OGM jusqu'à ce qu'il soit prouvé qu'ils sont sans danger pour la santé et l'environnement. L'Agence nationale pour l'alimentation, l'environnement et la sécurité au travail (ANSES) et son groupe de travail sur la biotechnologie ont constaté de multiples lacunes dans un document relatif aux plantes génétiquement modifiées, notamment un manque de clarté et de validité scientifique. L'Anses suggère de mieux réglementer la culture et la vente des OGM plutôt que d'autoriser les plantes obtenues par les OGM. Les citoyens français s'opposent fermement aux OGM et aux plantes obtenues par les NTG, une grande majorité voulant une réglementation et un étiquetage stricts pour ces plantes. Le projet de règlement ne traite que de la traçabilité pour les agriculteurs, et non pour les consommateurs, et ne précise pas comment la garantir. Cette traçabilité semble difficile et contraire à la nature des plantes obtenues par de nouvelles techniques comme CRISPR-Cas9. Le Comité consultatif national d'éthique soulève des questions sur la manière de garantir la traçabilité des plantes modifiées, en particulier lorsque des modifications génétiques aléatoires peuvent survenir et évoluer.
La position des autres citoyens
Le commentaire le plus récent
Nous ne pouvons laisser ce sujet revenir. C'est à proscrire pour la santé de nos concitoyens et ceux des générations à venir.
Le TOP commentaire POUR
monsanto et cie stop
Le TOP commentaire CONTRE
Frexit ! Il faudrait déjà bannir les OGM, le glyphosate, les chemtrails... Toutes ces saletés produites avec la bénédiction des verts. Écolos, vous avez dit écolos ? Cherchez l'erreur...
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