Projet de loi sur le projet de loi, adopté par le Sénat après engagement de la procédure accélérée, visant à renforcer la lutte contre les dérives sectaires (n°2014).
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Déposé le 15/11/2023
le Gouvernement Français,En savoir plus
De quoi s’agit-il ?
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Résumé officiel
Dans les années 90, la tragédie de lOrdre du Temple solaire a sensibilisé à des déviations sectaires en France. La loi de 2001, connue sous le nom d'About-Picard, visait à prévenir et à réprimer les mouvements sectaires violant les droits de l'homme. Cependant, de nouvelles formes de sectarisme ont émergé, capitalisant sur les réseaux sociaux et ciblant les personnes vulnérables. La Mission interministérielle de surveillance et de lutte contre l'extrémisme sectaire a signalé 4 020 cas en 2021, soit une augmentation de 33% par rapport à 2020 et de 86% par rapport à 2015. Le gouvernement a convoqué des réunions nationales sur le sectarisme pour mettre à jour le cadre juridique et lutter contre ce problème croissant. La Commission propose aux États membres de prendre des mesures pour remédier aux écarts sectoriels dus à la crise sanitaire et à l'essor des technologies numériques. Des réunions nationales ont été organisées pour élaborer des propositions législatives visant à lutter contre l'influence sectaire, le soutien des victimes étant essentiel. Ce projet de loi vise à renforcer la lutte contre les déviations sectaires en créant une nouvelle infraction et en reconnaissant les spécificités de l'influence sectaire. Résumé: Le texte traite d'un projet de loi visant à lutter contre les déviations sectaires et à soutenir les victimes. Il s'agit notamment de renforcer le soutien aux victimes en permettant à un plus grand nombre d'associations de former un parti civil. Elle vise également à protéger la santé publique en ciblant les pratiques les plus nocives pour la santé des personnes. Le projet de loi crée une nouvelle infraction consistant à inciter à l'abandon ou au retrait des soins ou à l'adoption de pratiques présentées comme ayant un but thérapeutique ou prophylactique lorsqu'il est clair, d'après l'état des connaissances médicales, qu'un tel abandon ou retrait est susceptible d'avoir de graves conséquences pour leur santé physique ou mentale et que l'adoption de telles pratiques les expose à un risque immédiat de mort ou de blessure. Le texte examine un projet de loi visant à protéger les personnes atteintes de maladies graves contre les produits et les pratiques dangereuses, tout en permettant la promotion de pratiques complémentaires. La loi prévoit des sanctions disciplinaires pour les pratiquants reconnus coupables de déviations sectaires et exige que les ordres nationaux reçoivent des informations sur les décisions pénales contre les membres sous leur contrôle. En outre, la loi introduit le mécanisme d'amicus curiae pour les services de l'État dans les procédures pénales et étend l'application de certaines lois aux territoires français d'outre-mer.
La position des autres citoyens
Le commentaire le plus récent
La notion de « dérives sectaires » est très floue.
Elle peut trop facilement devenir un fourre-tout permettant tout régime autoritaire d’écraser les voix en discordance avec sa doxa.
Le TOP commentaire POUR
oui contre les dérivés sectaires
mais non pour la dictature
Le TOP commentaire CONTRE
sous couvert de protéger contre les sectes cette loi est en fait liberticide .
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