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Proposition de loi visant à renforcer la protection des élus, des candidats aux élections et de leurs familles

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Résumé officiel
En France, les attaques contre les élus sont de plus en plus fréquentes, les maires étant les plus visés. Les attaques vont du vandalisme à la violence physique, et même des menaces de mort. Les députés et autres élus font face à des menaces similaires, et de nombreux maires ont démissionné en raison des violences. Le gouvernement français a pris des mesures pour renforcer la protection des élus et des candidats, ainsi que de leurs familles, par la loi no 2019-1461 et la loi no 2023-23. Le dernier projet de loi vise à fournir une protection juridique et psychologique aux élus, aux candidats et à leurs familles grâce à une couverture dassurance et à un soutien de l'État. Le président de la République est chargé de la protection des élus qui sont victimes de violences, de menaces ou d'insultes par suite d'actes commis en qualité d'agents de l'État. La même protection est accordée au président, aux vice-présidents et aux conseillers des conseils départementaux et régionaux. Le cadre juridique applicable aux membres municipaux élus des communautés de municipalités est également garanti. Les candidats qui ont présenté leur candidature pendant toute la durée de la campagne électorale bénéficient également d'une protection fonctionnelle. L'État prend en charge les dépenses engagées par tout candidat pour sa propre sécurité et celle de sa famille, en cas de menace avérée. Le gouvernement rend compte des mesures prises pour lutter contre la violence contre les élus et l'État supporte une partie des dépenses des collectivités locales qui souhaitent mettre en place des dispositifs de protection spécifique des élus. Enfin, le titre III traite des mesures judiciaires visant à renforcer les sanctions en cas de violence contre des élus. L'article 9 augmente les sanctions pour violence contre les élus, l'article 10 interdit la diffusion malveillante des données personnelles des élus, l'article 11 améliore la communication entre les élus et le pouvoir judiciaire, l'article 12 permet aux procureurs de communiquer les décisions dans les documents municipaux, l'article 13 prolonge à un an le délai de prescription des actions civiles des élus locaux et l'article 14 propose de prolonger à un an le délai de prescription lorsque la victime est un élu local. La loi proposée prolonge le délai de prescription pour la diffamation sur Internet de 3 mois à 1 an, à l'exception du discours de haine qui est déjà de 1 an. En outre, un représentant serait nommé dans chaque poste de police pour aider les élus qui ont été victimes de violence. Le bureau central de tarification déterminerait le montant de la prime que les compagnies d'assurance doivent facturer pour couvrir le risque qui leur est offert, et toute société qui refuserait de le faire perdrait ses autorisations d'exploitation. Enfin, un nouveau chapitre serait ajouté au code électoral pour prévoir l'utilisation des appareils électroniques de vote aux élections.
La position des autres citoyens
Le commentaire le plus récent
protection de tous en général . il est possible qu’un élu soit contre ses administrés ? ou contre les peuples ??
54 - 31/05/2024
Le TOP commentaire POURlike
protéger tous les français!
Retraités - 39 - 05/10/2023
Le TOP commentaire CONTREdislike
protection de tous les français
Techniciens - 85 - 16/09/2023
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