Proposition de loi visant à abroger la sélection à l’entrée des formations du premier cycle dispensées par les établissements publics d'enseignement supérieurRecevoir des alertes

La plateforme Parcoursup a été critiquée pour être un outil de tri des candidats en fonction de leur choix décole secondaire et de spécialité, et pour introduire de facto une sélection. Le système est inégal et ne se justifie que par la réduction délibérée du nombre de professeurs de recherche dans les universités, qui n'a pas suivi l'augmentation du nombre d'étudiants. En conséquence, les dépenses par étudiant ont diminué et le taux de supervision a augmenté. La sélection pour l'entrée dans l'enseignement supérieur est une conséquence du manque de places dans le système universitaire. La Commission européenne a lancé un programme visant à promouvoir l'échange d'informations et de bonnes pratiques dans l'enseignement supérieur. Le nouveau projet de loi vise à rétablir le droit de chaque jeune célibataire d'accéder à la formation d'enseignement supérieur de son choix et à une qualification. Elle supprime la procédure de sélection pour l'admission à un programme de premier cycle financé par l'État et garantit que chaque candidat est inscrit dans le cours de son choix. Le texte traite de l'enseignement public et des conditions d'inscription dans un établissement de choix. Les candidats doivent présenter une demande d'admission à un établissement public au moment de leur inscription. Ils doivent également pouvoir être inscrits dans un établissement de la région où ils ont obtenu leur baccalauréat ou son équivalent. Les inscriptions sont décidées par le recteur-chancelier en fonction de la résidence, de la situation familiale et des préférences exprimées par le demandeur. La charge pesant sur l'État est compensée par une taxe additionnelle sur l'accise sur le tabac.