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Proposition de loi visant à encourager l'égalité entre les femmes et les hommes en agriculture

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Résumé officiel
LONU célèbre la Journée internationale de la femme rurale le 15 octobre pour reconnaître le rôle majeur que jouent les femmes et les filles dans la durabilité des zones rurales. En France, cependant, le \business des hommes\" a créé des inégalités à travers les générations dans la filière agricole qui perdure aujourd’hui. Dr Sabrina Dahache pointe les mécanismes à l’origine de ces inégalités, comme le manque de reconnaissance et de statut légal des agricultrices, le manque d’accès à l’éducation et aux actifs productifs. La loi de 2014 pour une réelle égalité entre Women and Men était un pas dans la bonne direction, mais il faut faire plus pour offrir des chances égales aux femmes dans le secteur agricole. Les agricultrices ne forment pas un groupe homogène, ce qui rend difficile leur définition. génèrent d'importants écarts de revenus entre les hommes et les femmes agricultrices. Les inégalités d'accès au métier et les modes d'exercice précaires font que seulement 13 % des agricultrices sont des « héritières », alors que beaucoup plus accèdent au métier secondairement par des programmes, le mariage, etc. ont moins accès aux moyens de production que les hommes, ce qui les oblige à se tourner vers des unités de production plus petites. Les prêts bancaires sont également plus modestes et leur taux d'endettement au début de l'activité est plus élevé, ce qui entraîne des durées de prêt plus longues que leurs homologues masculins. La tendance à la « division sexuelle du travail » persiste dans le secteur agricole, les femmes devant assumer des rôles polyvalents et flexibles ainsi que la charge d'équilibrer le travail agricole et domestique. Les femmes ont un accès inégal à la prise de décision, ce qui affecte le niveau de leurs revenus. Les femmes représentent 40 % des cotisants au fonds de formation VIVEA, mais seulement 8,6 % ont accès à la formation. Les femmes dans l'agriculture ont des revenus moyens inférieurs de 30 % à ceux des hommes, occupent rarement des postes d'encadrement et ont un déficit moyen de -6 553 € contre -7 432 € pour les hommes. Ce texte décrit les différentes inégalités de revenus, de pensions et de cotisations de sécurité sociale auxquelles sont confrontées les agricultrices par rapport à leurs homologues masculins. On fait valoir que ces inégalités sont encore prévalentes et doivent être résolues afin de promouvoir des modèles agricoles plus équitables pour les hommes et les femmes. Pour ce faire, un projet de loi composé de huit articles a été présenté pour offrir un soutien aux agricultrices et améliorer les possibilités de formation professionnelle. Ce texte traite d'un plan pour mieux protéger la santé des femmes dans l'agriculture et sensibiliser à leurs droits. Il propose de lancer une plate-forme pour promouvoir l'égalité des sexes et l'accès aux finances, ainsi que des incitations à promouvoir l'engagement, le suivi et les révisions législatives sur une période de 5 ans.
La position des autres citoyens
Le commentaire le plus récent
il n'y a pas d'égalité il y a singularité de l'un et de l'autre pour complementarite ...
Cadres de la fonction publique - 31 - 11/06/2023
Le TOP commentaire POURlike
Rémunérer les femmes pour le travail effectué. ce ne sont pas des esclaves européennes !
Retraités - 65 - 18/05/2023
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