Proposition de résolution pour le développement des méthodes alternatives à l’expérimentation animaleRecevoir des alertes

Le rejet de lexpérimentation animale, ainsi que tout acte de cruauté ou d'intolérance envers un animal, fait partie intégrante de l'idéal humaniste qui est l'héritage de la République française\.\n\nEn 2021, 1 893 897 animaux ont été utilisés à des fins scientifiques dans les établissements français, principalement des souris (61%), des poissons (10,5%) et des rats (8,7%). Une réglementation européenne sur l'expérimentation animale a été adoptée, basée sur le principe dit des « 3R » (Replace, Reduce, Refine) afin de respecter le bien-être animal et d'affiner les expérimentations, avec un 4e R (Rehabilitate) également en cours. Ces efforts sont conformes à l'idéal humaniste de la République française. Ce texte traite de l'effort européen visant à réduire les tests sur les animaux grâce à la création du centre 3R, qui se concentre sur le remplacement, le raffinement et la réduction des animaux utilisés dans les expériences et les recherches scientifiques. Il note que ces efforts incluent la fourniture d'un budget de 11 millions d'euros, la création de programmes ambitieux tels que ceux des Pays-Bas pour éliminer les tests sur les animaux en toxicologie et la tentative d'augmenter les normes de protection des animaux au niveau européen.