Proposition de loi visant à promouvoir l'emploi et le retour des fonctionnaires d'Etat ultramarins dans les territoires d'Outre-merRecevoir des alertes

Ce projet de loi vise à remédier à linégalité de la proportion de salariés hexagonaux" et ultramarins aux niveaux d'encadrement dans les territoires d'outre-mer, comme en témoigne une enquête de l'INSEE. Il vise également à réduire l'impact économique et social de la \"brain drain\" en favorisant le retour des diplômés étrangers, tout en préservant le droit à la vie privée et familiale maintenu par la Convention européenne des droits de l'homme. Une enquête menée auprès des départements et régions d'outre-mer montre que plus d'un quart des 18-24 ans ont migré en France pour leurs études ou pour chercher un emploi. Cela a entraîné une « fuite des cerveaux » et un désir croissant des jeunes de quitter les territoires d'outre-mer. Le rapport a identifié un manque d'attractivité des territoires auquel il faut remédier prévenir une nouvelle crise démographique. Des cas de discrimination dans la fonction publique sont signalés, notamment à l'égard des personnes d'origine ou d'ethnie outre-mer. La mise en œuvre de la politique d'égalité et l'utilisation des Les CIMM devraient aider dans ce processus, mais cela doit encore être amélioré. Ce projet de loi vise à favoriser et à renforcer l'emploi et le transfert des fonctionnaires d'outre-mer en s'inspirant de l'expérience de la Nouvelle-Calédonie. Il met en place un observatoire pour surveiller les emplois locaux, ainsi que les intérêts moraux et matériels pour ceux qui viennent de l'étranger. De plus, il prévoit des stages à réaliser sur les territoires des salariés.