Proposition de loi relative à la reconnaissance du génocide des Assyro-Chaldéens de 1915Recevoir des alertes

La France commémore chaque année le 24 avril le génocide arménien de 1915 et a un devoir de protection envers les différentes minorités chrétiennes dOrient. Ces populations minoritaires ont été persécutées, soumises à des atrocités telles que des incendies, saccages d'églises , musées et monuments, crucifixions, tortures et esclavage sexuel.Cela a entraîné un exode massif de la région, dont les Assyriens, une population qui a connu les mêmes horreurs pendant la guerre mais qui n'est toujours pas reconnue aujourd'hui en France, bien qu'elle ait été protégés par les accords de Sykes. Les estimations du nombre total de morts du génocide vont de 250 000 à plus de 500 000. Le peuple assyrien a fait face à une longue histoire de génocide de la part des forces ottomanes. Il n'est pas reconnu comme un génocide par de nombreux pays, cependant les pays européens pays, les États-Unis, la République d'Arménie, le Vatican et d'autres autorités politiques, civiles et morales ont pris des initiatives pour la reconnaissance. l'Association internationale des spécialistes du génocide l'a reconnu comme un génocide. Des initiatives récentes au niveau international ont été prises dans l'espoir de protéger les minorités. Joseph Yacoub a également reconnu la souffrance des Assyra-Chaldéens et des Arméniens, et la France a pris des mesures pour dénoncer les persécutions et les massacres. Cet article traite de la reconnaissance du génocide assyrien de 1915 et du courage des diplomates français qui s'y sont opposés. Ban Ki-Moon l'a déclaré crime contre l'humanité et Elie Wiesel a mis en garde contre la négation ou l'oubli du génocide. Le Parlement français a la possibilité de reconnaître le génocide, d'être solidaire des chrétiens d'Orient et de veiller à ce qu'il ne soit pas oublié.