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Proposition de loi visant à assurer la qualité et l’indépendance du service public de l’audiovisuel par un financement affecté, juste et pérenne

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De quoi s’agit-il ?
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Résumé officiel
Le système actuel de financement de l'audiovisuel public en France est basé sur une redevance payée par tous les propriétaires de télévision. Le système est fiscalement inéquitable et ne correspond pas à l'usage car la propriété de la télévision a considérablement diminué mais l'utilisation des services audiovisuels publics sur d'autres médias a augmenté. Le gouvernement veut supprimer la redevance et budgétiser les ressources du secteur audiovisuel public, ce qui rendrait le secteur totalement dépendant de la majorité en place. Les arguments du gouvernement en faveur de l'abolition de la redevance ne sont pas sincères. Le rapport Julian Cagé conclut que les Français veulent maintenir la redevance sous une forme ou une autre, car c'est un moyen socialement plus juste d'augmenter le pouvoir d'achat tout en garantissant un financement à long terme de la radiodiffusion publique. La proposition du gouvernement français d'affaiblir l'audiovisuel public en supprimant progressivement la redevance se heurte donc au rapport. Cette déduction serait majorée de 10 % chaque fois que le montant imposable de l'impôt sur le revenu prévisionnel dépasserait 60 000 €. Le montant du CPAP serait fixé annuellement par le Parlement, qui aurait également la possibilité de réviser le système de financement fiscal de l'audiovisuel public. Il s'agit d'un texte modifiant la loi du 30 septembre 1986 relative à la liberté de communication afin d'inscrire, dans ce texte, le principe d'une ressource dédiée aux entreprises de l'audiovisuel public, issue d'une nouvelle contribution audiovisuelle publique. fonds. Le fonds serait alimenté par une cotisation annuelle versée par tous les ménages non exonérés de cette cotisation. Le montant et l'affectation de ce fonds seraient contrôlés au moins une fois par an par une nouvelle autorité publique indépendante. La répartition de ce fonds entre les entreprises du secteur serait débattue lors de l'examen de la loi de finances annuelle. Il s'agit d'un texte qui créerait une nouvelle taxe appelée la CPAP. Le montant de la taxe serait basé sur le revenu, les ménages les plus pauvres ne payant rien et les ménages les plus riches payant 220 €. La taxe devrait générer 3,5 milliards d'euros de recettes. Le système actuel de financement de la radiodiffusion publique en France est obsolète et doit être mis à jour. Le système, qui date de près de 20 ans, repose sur une redevance payée uniformément par tous les Français pour la possession d'un téléviseur. Ce système est fiscalement inéquitable et ne correspond plus aux usages : les possesseurs de téléviseurs ont nettement diminué depuis 2012, tandis que nos concitoyens visionnent et utilisent les services audiovisuels publics sur d'autres supports (ordinateurs, tablettes, téléphones, etc.) de façon inversement accrue. Si le système actuel a des limites, il permet néanmoins au secteur audiovisuel public de bénéficier d'un système de financement pérenne, autonome et affecté, garantissant l'indépendance du secteur. Les Français sont favorables au maintien de la redevance pour la radiodiffusion publique sous une forme ou une autre, une majorité de répondants étant favorable au maintien de la redevance sous sa forme actuelle ou sous une autre forme. Le texte propose de modifier la loi du 30 septembre 1986 relative à la liberté de communication afin d'inscrire, dans ce texte, le principe d'une ressource dédiée aux entreprises de l'audiovisuel public, issue d'une nouvelle contribution audiovisuelle publique. fonds, alimenté par une cotisation annuelle versée par tous les ménages non exonérés de cette cotisation. Le montant et l'affectation de ce fonds seraient contrôlés au moins une fois par an par une nouvelle autorité publique indépendante, composée de parlementaires et de représentants des usagers et présidée par un magistrat de la Cour d'Audit. Le présent texte permettrait de dégager les marges financières nécessaires à la stabilisation de notre secteur audiovisuel public. En cela, on estime que le projet de loi rapporterait 5 milliards de recettes.
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