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Proposition de loi visant à favoriser l’installation de médecins en zones sous-dotées

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Résumé officiel
Le concept de désertification médicale renvoie à la grande difficulté, voire à l'impossibilité pour les patients d'accéder à des professionnels de santé dans une zone géographique raisonnable en raison de leur faible nombre ou de leur absence. Elle fait donc référence à deux aspects cruciaux que sont l'espace et le temps dans l'accessibilité à un professionnel de santé. Ainsi, il est permis d'établir un zonage où l'offre de soins est insuffisante et où l'accès aux soins est difficile. A ces critères s'ajoutent le profil de la population et les besoins en soins selon les classes d'âge. Le Haut Commissariat des Nations Unies aux droits de l'homme rappelle que " la santé est un droit fondamental de l'homme, essentiel à l'exercice des autres droits de l'homme. La mesure proposée vise à instaurer une 4ème année de formation en médecine générale afin de créer le statut de " médecin junior ". Cela permettra de développer un véritable statut et de leur permettre d'exercer la médecine de manière autonome, nécessairement dans un territoire de désert médical. Ces "médecins juniors" viendront en renfort pour pallier l'urgence des déserts médicaux. Le concept de désertification médicale désigne la difficulté majeure voire l'impossibilité pour les patients d'accéder à des professionnels de santé dans une zone géographique raisonnable en raison de leur faible nombre ou de leur absence. Elle renvoie donc à deux aspects cruciaux que sont l'espace et le temps dans l'accessibilité à un professionnel de santé. Dans notre pays moderne, il est désormais légitime de s'interroger sur le respect de ces principes ainsi posés d'égalité d'accès aux soins, de continuité des soins et de la meilleure sécurité possible. Les chiffres illustrent la situation dans laquelle s'est glissé notre pays : en 2017, 1,6 million de personnes ont abandonné un traitement. L'observatoire de la Mutuelle française d'octobre 2020 constatait qu'en 2018, 7,4 millions (soit 1/10ème de la population) vivaient dans une commune difficile d'accès aux soins. L'expérience de MSP est très positive, pour les patients qui sont pris en charge par une même équipe, pour les médecins qui reçoivent le soutien d'autres professions de santé, pour les ressources mobilisées. Les services mobiles d'urgence et de réanimation sont essentiels, mais ils font défaut. La population vieillit et il n'est pas acceptable que ce service soit à plus de 30 minutes d'une intervention. Une étude a révélé que 10 % de la population, soit plus de 6 millions de personnes, vivent à plus de 30 minutes du service d'urgence le plus proche, et 75 % d'entre eux vivent en milieu rural. La loi du 24 juillet 2019 a voulu mettre fin au numerus clausus (capacités d'accueil en deuxième année d'études de santé) en le remplaçant par un numerus apertus, mais cela n'a pas été efficace. Le numerus apertus reste une mesure en demi-teinte avec un effet qui n'est pas à la hauteur des besoins réels. Le texte qui suit évoque les mesures mises en place ou en cours de mise en place pour réduire la fracture territoriale dans l'accès aux soins d'urgence en France. Parmi ces mesures figurent le développement de la télémédecine, la création de nouvelles pratiques ambulatoires et la formation des professionnels de santé paramédicaux aux soins d'urgence. Le texte traite de la désertification médicale, qui désigne la difficulté ou l'impossibilité pour les patients d'accéder aux professionnels de santé en raison de leur faible nombre ou de leur absence. Cela peut résulter de divers facteurs, tels que l'âge de la population ou le besoin de soins selon le groupe d'âge. Le texte explique également comment la désertification médicale peut affecter différentes régions d'un pays, telles que les zones rurales ou les zones comptant un grand nombre de retraités. Ces jeunes médecins, après un an de travail, contribueront à combler les lacunes de prise en charge dans les zones en déficit de praticiens et verront progressivement leur situation s'améliorer vers celle de médecin en deuxième année de travail, avec une meilleure répartition des effort médical global. Le texte évoque le problème des "déserts obstétricaux", des zones qui manquent de sages-femmes et d'accès aux services de maternité. Il explique que cela est dû à un manque d'infrastructures hospitalières et de services d'urgence, et que ce problème est plus aigu dans les zones rurales. Le texte propose deux solutions : augmenter le nombre d'étudiants en études de santé et créer une quatrième année de formation en médecine générale. Le texte évoque la manière dont les jeunes médecins pourront intervenir sur la problématique des déserts médicaux, la mise en place de centres de santé pluriprofessionnels pour intervenir en milieu rural ou périurbain, et la manière dont la télémédecine sera utilisée comme relais de la prise en charge de proximité. voies. Le texte évoque également comment des mesures seront mises en place pour réduire la fracture territoriale dans l'accès aux soins d'urgence et pour garantir que chacun ait accès aux soins d'urgence dans les 30 minutes.
La position des autres citoyens
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Les médecins généralistes ne sont pas assez nombreux. Et cette 4 année d’internat fera fuir les jeunes internes qui s’orienteront vers d’autres spécialités. Ils sacrifient déjà plusieurs années de leurs vies à faire tourner les hôpitaux en travaillant un nombre d’heures par semaine d’aucune autre profession n’accepterait, pour un salaire ridicule. Ils sont les seuls dont les études rapportent de l’argent à l’état ! Les envoyer travailler dans les déserts c’est leur manquer de respect, les confronter à l’exercice le plus difficile de la médecine dès le début de leur carrière, les mettre en difficulté et les faire fuir sans aucun doute.
Professions libérales - 86 - 13/06/2023
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Les médecins généralistes ne sont pas assez nombreux. Et cette 4 année d’internat fera fuir les jeunes internes qui s’orienteront vers d’autres spécialités. Ils sacrifient déjà plusieurs années de leurs vies à faire tourner les hôpitaux en travaillant un nombre d’heures par semaine d’aucune autre profession n’accepterait, pour un salaire ridicule. Ils sont les seuls dont les études rapportent de l’argent à l’état ! Les envoyer travailler dans les déserts c’est leur manquer de respect, les confronter à l’exercice le plus difficile de la médecine dès le début de leur carrière, les mettre en difficulté et les faire fuir sans aucun doute.
Professions libérales - 86 - 13/06/2023
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